par A. Wamara
12 février 2023
Après m'être gavé dans les réseaux sociaux du délire sur les allusions d'un défaut
d'algérianité (!) de Amira Bouraoui qui aurait, traîtresse, pris la nationalité française, ce qui, retraîtresse, lui aurait "honteusement"
valu d'être extraite des mains de ses bourreaux algériens et d'être "rapatriée" en France, je suis vite descendu dans la cave chercher un Bordeaux millésime.
Je me suis bourré la gueule comme la-yadjouz,
car je me suis rappelé que moi aussi j'ai perdu quelques pourcentages de mon algérianité (combien?) pour m'être "harkisé" avec ma nationalité franchouillarde.
Mon père, maquisard de la première heure, doit se retourner dans sa tombe.
Et puis, le vin aidant, je me suis soudain rappelé des fameux 121 intellectuels français qui ont "trahi" leur pays en soutenant l'insurrection algérienne pendant
que des jeunes appelés de leurs propres familles allaient se faire buter dans le djebel. Ouf, mon honneur est sauf !
Pendant que le régime algérien condamne à perpétuité et à mort ses compatriotes accusés de c'est-quoi-déjà ?, les nationalistes
algériens à quatre sous feraient mieux d'ouvrir leurs bouches timorées et chercher pourquoi l'Algérie fuit comme une baignoire,
ça coule dans tous les sens, vers la mer, vers la frontière, vers ... le silence !
Je les rassure cependant, il n'existe pas de macronistes guévaristes qui viendraient perturber la "paix" en Algérie.
C'est mal connaître les méthodes de la France "néo-coloniale".
Qu'ils dorment donc sur leurs quatre oreilles. On les réveillera quand se déclenchera la guerre algéro-marocanoisraélienne... pour qu'ils aient une fois de plus l'occasion de faire montre de toute leur lâcheté. Comme d'hab.
Tahya...